01/02/2012
354. Florilège et citations
"Seul le plaisir physique contente l'âme pleinement"
"Il n'est rien de réel que le rêve et l'amour"
"Et la volupté n'est, peut-être, je le crois, Que l'essai de mourir ensemble"
"Le corps, unique lieu de rêve et de raison, Asile du désir, de l'image et des sons"
"Solitude : la double solitude où sont tous les amants"
"Si quelque être te plaît, ne lutte pas, aborde ce visage nouveau sur lequel est venu se poser le soleil de tes yeux ingénus"
"Seul le plaisir physique contente l'âme pleinement"
"Qu'importent tes défauts ? Je t'aime comme si tu n'existais pas"
"Je crois à l'âme, si c'est elle qui me donne cette vigueur de me rapprocher de ton coeur quand tu parais sombre et rebelle !"
"Quand ce soir tu t'endormiras loin de moi, pour ta triste nuit, en songe pose sur mon bras ton beau col alourdi d'ennui"
"Tes doux jeux, charmants, éphémères, sont faits d'écume et d'âme amère"
"Le courage est ce qui remplace ce que l'on désire"
"Combien de fois aurais-je dû me sentir lasse et sans courage ! Mais mon coeur n'a jamais perdu son désir pour ton beau visage"
"Je cesse d'écouter, d'une oreille attentive, ce frémissant secret qui soulève et ravive"
"Je ne veux pas mourir avant de t'avoir trouvé moins charmant"
"Aucun jour je ne me suis dit que tu pouvais être mortel. Tu ressembles au paradis, à tout ce qu'on croit éternel !"
"J'entends les mots que tu penses et que je n'ai pas écoutés"
"Et la volupté n'est, peut-être, je le crois, que l'essai de mourir ensemble"
"Le corps, unique lieu de rêve et de raison, asile du désir, de l'image et des sons"
"Rêve et secret d'amour : Prolongeant sa douceur étale, le jour ressemble aux autres jours; un craintif et secret amour rêve, sans ouvrir ses pétales"
"Matin, j'ai tout aimé : Atténuez le feu qui trouble ma raison, que ma sagesse seule agisse sur mon coeur, et que je ne sois plus cet éternel vainqueur..."
"Le désir d'oublier : Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir, quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit, quand je riais sans joie..."
"La douleur d'avoir attendu : Mon coeur ne veut te faire aucun reproche des minutes que tu perdais; tu me savais vivante, moi cependant je t'attendais !"
"Le désir triomphal : Le coeur éclaterait comme d'un son du cor s'il entrevoyait... tant de honte pour qu'un corps ne nous prive pas de sa grâce"
"Que fais-tu de ta passion ? : Ne demande rien, mon amour; ne bouge pas, reste en ta place; que ta suave odeur tenace m'ombrage de son net contour"
"Si je n'aimais que toi en toi : Si c'était toi par qui je rêve, toi vraiment seul, toi seulement, j'observerais tranquillement ce clair contour, cette âme brève"
"Aimer, c'est de ne mentir plus : Nulle ruse n'est nécessaire quand le bras chaleureux enserre le corps fuyant qui nous a plu"
"Le coeur heureux l'aidait toujours : Si terrible que soit l'amour, si spontané ferme invincible, le coeur heureux l'aidait toujours... mais tu me seras invisible"
"Ton image où mon âme amoureuse : Non, je ne t'aime pas avec l'honneur sacré, avec l'esprit ravi ! Non, pauvre homme, je t'aime..."
"Le mensonge est un noble secret : Un souvenir dormant cesse d'être coupable s'il consent à garder sa face stable, le mensonge est un noble secret"
"La passion contient l'amour : Ne pouvant pas comprendre ce qu'on aime, on ne fait que doubler son coeur ; on est comme on voudrait que l'on fût..."
"J'entends les mots que tu penses : Je ne puis savoir ce que tu penses, je t'écoute; ta voix peut se mouvoir, je poursuis mon songe et mon doute"
Je ne suis plus ivre de toi ! : Je sais ma force et je raisonne, il me semble que mon amour apporte un radieux secours à ta belle et triste personne"
"Je t'aime : Vis sans efforts et sans débats, garde tes torts, reste toi-même, qu'importent tes défauts ? Je t'aime"
"Sur ton visage aux belles peines : Un soir tu ne parlais pas, tu me regardais à peine, mes yeux erraient à petits pas sur ton visage aux belles peines"
"Je souffre dans mon coeur : J'attends qu'une heure sonne à quelque vague horloge; je souffre dans mon coeur indomptable où se loge..."
"Un désir encore ascendant : Ai-je imprudemment souhaité guérir de toi ? Quelle ignorance m'irritait contre ma souffrance !"
"Mes jours des douleurs sans courage : Je ne t'ai pas connu dans de beaux paysages... qu'en des lieux sans beauté qu'animait ton visage"
"Poème coeur en émoi : J'ai travesti, pour te complaire, ma véhémence et mon émoi en un coeur lent et sans colère"