Je ne puis jamais reposer
Mon esprit, qui, de loin, contrôle
Le souci qui vient t’épuiser,
L’ennui qui pèse à ton épaule.
Jamais je n’ignore un instant
Que tu respires, parles, rêves;
J’éprouve, triste combattant,
La nécessité d’une trêve !
Ah! j’aurais besoin que parfois,
Dans une calme et longue aurore,
L’univers m’apparût sans toi,
Et ne t'eût pas fait naître encore !