Vivre, c’est désirer encor ;
Le courage, c’est l’espérance ;
Quand l’esprit se meurt de souffrance,
On sent parfois rêver le corps.
La triste enfance, que harasse
L’énigme oppressante des jours,
A hâte d’appuyer sa face
Au dur visage de l’amour.
Le songeur poursuit dans l’espace
Que parfument les bleus étés
D’aériennes voluptés.
Le désir et l’anxiété
Cherchent un sort qui les délasse.
Moi, j’attends que ta beauté passe…