J’aime d’un amour clandestin.
Ce que de toi nul n’a aimé :
Le sourd battement enfermé
De ton cœur et de ton instinct.
Nul n’a songé avec douleur
À ces beaux secrets écorchés
Du mouvement intérieur,
Puissant, indomptable et caché !
Mais moi je sais que c’est ton sang
Qui te fait net, pur, précieux,
Et mon rêve en ton corps descend
Comme vers de plus sombres cieux.