Ce qu'il a commencé, le coeur doit le poursuivre,
Toute tendresse a droit à son éternité,
La nature est constante, et son désir de vivre
Endurant tous les maux, luit d'été en été.
L'Automne au pourpre éclat, si puissante et si digne,
Qui maintient la nature au moment qu'elle meurt,
Par son pressant effort défend qu'on se résigne
A goûter sans sursauts la paix lasse du coeur.
Nul n'aura plus que moi prolongé la douleur