En ces jours déchirants où le Destin me brave
Et lentement me vainc, Seigneur, soutenez-moi,
Jusqu'au mystique instant que mon coeur entrevoit,
Où je confesserai que la douleur est suave;
Déjà son huile sainte a pénétré mes os;
Je renonce à vouloir, à désirer, à vivre;
Quand l'instinct est rompu, les âmes volent haut...
Douleur, c'est votre poids sacré qui me délivre;
C'est par votre grandeur qu'on atteint au repos.