O mes vers assoupis, vous n'êtes pas moi-même,
Vous avez pris ma voix sans prendre mon ardeur,
Les plus logs aiguillons sont restés dans mon coeur
Et nul ne saura rien de ma force suprême !
Ah ! pour vraiment goûter mon ineffable émoi,
Pour connaître mon âme et ce qui fut ma vie,
Il faudrait que l'on m'eût dans les chemins suivie,
A l'heure, ô Poésie, où vous naissiez de moi !
(Eblouissements)
cité par Angela Bargenda
"La poésie d'Anna de Noailles", page 71
Vous avez pris ma voix sans prendre mon ardeur,
Les plus logs aiguillons sont restés dans mon coeur
Et nul ne saura rien de ma force suprême !
Ah ! pour vraiment goûter mon ineffable émoi,
Pour connaître mon âme et ce qui fut ma vie,
Il faudrait que l'on m'eût dans les chemins suivie,
A l'heure, ô Poésie, où vous naissiez de moi !
(Eblouissements)
cité par Angela Bargenda
"La poésie d'Anna de Noailles", page 71