Le Visage Émerveillé, en vidéo sur VIMEO
Adaptation théâtrale du roman d'Anna de Noailles
par Thierry Harcourt / Avec Lee Fou Messica
L’apprentissage de l’amour, de son vertige et
de la mort.
Une jeune soeur orgueilleuse se dévoile et découvre avec fierté et angoisse le désir du cœur et la dévotion jusqu’à l’épuisement.Une année, quatre saisons, rythment cet apprentissage, cette découverte de l’amour, de l’impuissance de la croyance face à la puissance des sentiments. Un billet doux déposé au sol de la Sainte chapelle déclenche un tourbillon de sentiments, de voluptés, d’affres qui n’épargnent aucun des protagonistes, pas même Dieu. Une relation amoureuse «contre nature» se tisse entre une jeune soeur impétueuse et un jeune peintre au profil shakespearien. Leurs désirs, leur amour explorent les plus sincères tentations jusqu’à l’enivrement. Les limites sont bousculées, heurtées fragilisées au point de n’autoriser qu’une seule issue.
Une jeune soeur orgueilleuse se dévoile et découvre avec fierté et angoisse le désir du cœur et la dévotion jusqu’à l’épuisement.Une année, quatre saisons, rythment cet apprentissage, cette découverte de l’amour, de l’impuissance de la croyance face à la puissance des sentiments. Un billet doux déposé au sol de la Sainte chapelle déclenche un tourbillon de sentiments, de voluptés, d’affres qui n’épargnent aucun des protagonistes, pas même Dieu. Une relation amoureuse «contre nature» se tisse entre une jeune soeur impétueuse et un jeune peintre au profil shakespearien. Leurs désirs, leur amour explorent les plus sincères tentations jusqu’à l’enivrement. Les limites sont bousculées, heurtées fragilisées au point de n’autoriser qu’une seule issue.
Merci à Catherine Perry qui a publié les informations correspondantes sur sa page Facebook
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Présentation du roman
Julien Viollette, peintre athée, s'éprend de sœur Sainte-Sophie, cloîtrée dans un couvent depuis deux ans. La jeune femme est « venue ici parce [qu'elle] aimai[t] Dieu, la mère abbesse, le silence (p.41) » et mène « une vie douce et royale (p.41) ». Elle prie et rêve, aime le jardin et la nature qui l'entoure, et écrit dans son cahier qui lui tient lieu de journal. Elle observe ses sœurs, la mère supérieure dirigeant le couvent « avec beaucoup de dureté (p.50) » et ne priant « jamais plus qu'il ne faut (p.72) », et n'aime guère l'aumônier qui « est dans sa soutane une fois pour toutes (p.59) ». Les sœurs ont chacune leurs secrets, tout comme la jeune fille qui protège le sien par le mensonge.
L'intrusion du jeune homme dans sa vie, puis dans son cœur, éveille en elle un amour jusqu'alors réservé à Dieu, la laissant en proie au désir. Et sœur Sainte-Sophie prend progressivement conscience de sa jeunesse, de sa beauté, et du corps de femme que cache sa robe de religieuse… Sur le monde qui l'entoure, son regard change, et l'allégresse qui la portait vers le Seigneur est désormais balayée par l'ami « qui vient le soir dans le jardin [et qui] a pris toute [s]a flamme (p.61) ».
Mais elle lutte, et souffre du sentiment coupable de l'amour qui partage son cœur aimant entre deux dieux… Elle, qui vénérait la pureté, « ce qui plaît le plus au Seigneur (p.37) », ne veut plus être pure car « c'est cela le désir (p.62) »…
Anna de Noailles a légué un livre duquel la poésie à chaque page présente, dégage fraîcheur et simplicité des sensations, dans la perception de la nature comme dans la description des sentiments : « l'automne est la délicieuse saison des couvents (p.124) », et la robe de sainte Thérèse, sculptée par Le Bernin, « est bouleversée comme un grand voilier dans un naufrage, et la petite tête dure, nette, arrêtée, défaille comme un oiseau qui mourrait de son propre chant (p.97) ».
Son écriture, si sensible, émeut et rend la passion exacerbée à travers une sensualité lyrique : « une religieuse […] cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix, sous un rameau de buis, près du bénitier, près du petit paroissien ouvert (p.131) »…
On oublie souvent l'aura dont l'écriture entourait la comtesse de son vivant… Pour preuves ces mots de Marcel Proust : « les vingt dernières pages sont ce qu'il y a de plus beau dans le livre et de tout ce que vous avez jamais écrit (p.168)
Sources : http://artslivres.com/ShowArticle.php?Id=76
Présentation du roman
Julien Viollette, peintre athée, s'éprend de sœur Sainte-Sophie, cloîtrée dans un couvent depuis deux ans. La jeune femme est « venue ici parce [qu'elle] aimai[t] Dieu, la mère abbesse, le silence (p.41) » et mène « une vie douce et royale (p.41) ». Elle prie et rêve, aime le jardin et la nature qui l'entoure, et écrit dans son cahier qui lui tient lieu de journal. Elle observe ses sœurs, la mère supérieure dirigeant le couvent « avec beaucoup de dureté (p.50) » et ne priant « jamais plus qu'il ne faut (p.72) », et n'aime guère l'aumônier qui « est dans sa soutane une fois pour toutes (p.59) ». Les sœurs ont chacune leurs secrets, tout comme la jeune fille qui protège le sien par le mensonge.
L'intrusion du jeune homme dans sa vie, puis dans son cœur, éveille en elle un amour jusqu'alors réservé à Dieu, la laissant en proie au désir. Et sœur Sainte-Sophie prend progressivement conscience de sa jeunesse, de sa beauté, et du corps de femme que cache sa robe de religieuse… Sur le monde qui l'entoure, son regard change, et l'allégresse qui la portait vers le Seigneur est désormais balayée par l'ami « qui vient le soir dans le jardin [et qui] a pris toute [s]a flamme (p.61) ».
Mais elle lutte, et souffre du sentiment coupable de l'amour qui partage son cœur aimant entre deux dieux… Elle, qui vénérait la pureté, « ce qui plaît le plus au Seigneur (p.37) », ne veut plus être pure car « c'est cela le désir (p.62) »…
Anna de Noailles a légué un livre duquel la poésie à chaque page présente, dégage fraîcheur et simplicité des sensations, dans la perception de la nature comme dans la description des sentiments : « l'automne est la délicieuse saison des couvents (p.124) », et la robe de sainte Thérèse, sculptée par Le Bernin, « est bouleversée comme un grand voilier dans un naufrage, et la petite tête dure, nette, arrêtée, défaille comme un oiseau qui mourrait de son propre chant (p.97) ».
Son écriture, si sensible, émeut et rend la passion exacerbée à travers une sensualité lyrique : « une religieuse […] cela se prend dans une cellule, une nuit de mai, au pied d'un crucifix, sous un rameau de buis, près du bénitier, près du petit paroissien ouvert (p.131) »…
On oublie souvent l'aura dont l'écriture entourait la comtesse de son vivant… Pour preuves ces mots de Marcel Proust : « les vingt dernières pages sont ce qu'il y a de plus beau dans le livre et de tout ce que vous avez jamais écrit (p.168)
Sources : http://artslivres.com/ShowArticle.php?Id=76